Albert Bailly, ex-futur Jules Verne

Avec « L’Ether-Alpha » et « Pardonnons à Dieu », un merveilleux-scientifique de belle tenue

En 1929 (d’août à octobre) paraissait dans « Lecture pour tous » le roman d’Albert Bailly, « L’Ether Alpha« . Puis il arrivait en volume, après avoir obtenu le Prix Jules Verne 1929. Très vite salué par la critique, ce roman d’anticipation du belge Albert Bailly (1886-1978), raconte les aventures du savant Cecil Montcalm, découvreur d’une méthode de solidification de l’éther cosmique, qui lui permet de créer un matériau invisible et indestructible, entrant dans la composition de sa nef interstellaire, l’ ether-alpha. S’en suivent un affrontement avec des Sélénites pas forcément doués de bonnes intentions envers l’Hunamité…

Un merveilleux-scientifique (pour reprendre la vocable renardien) dans la droite ligne de ce qui pouvait être écrit à l’époque, mais auquel Albert Bailly va donner une suite bien plus intéressante, « Pardonnons à Dieu« . Ce roman se passe quelques siècle après le premier (et fut publié bien plus tard, en 1955), et décrit un monde plus proche d’Huxley que de Verne, un mixte étrange entre la SF de grand-papa et le Meilleur des mondes

Lire l’intéressant article de Paul Delsemme dans le premier volume des « Lettres Françaises de Belgique » (pp.173-174).

Nous avons découvert cet ouvrage car vient d’arriver sur notre site la réédition de « L’Ether Alpha » dans la « Bibliothèque de la jeunesse », datée de 1951, et illustrée par le grand Jacques Touchet !