Le livre que faire ?

Suite à la lecture de l’article trouvé sur contrefeux, quelques réflexions sur l’avenir du livre.

L’article en question :
Le livre et l’Internet
Mettre en scène les livres, vendre les livres sur l’Internet
jeudi 24 janvier 2008, par Joël Faucilhon
Les auteurs semblent y développer une réflexion poussée sur l’avenir du livre, sa commercialisation, sa visibilité, son accessiblité, de quoi nourrir notre réflexion et nos conversations. L’analyse que vous trouverez dans l’article trouvé sur le BLOG de lekti-lecture : contre-feux est profonde et très intéressante en ce qui concerne notre travail, c’est à dire le stockage de livres qui attendent de trouver un acheteur…
Mais y parle-t-on de la librairie ancienne et d’occasion, j’espère…
Je lis le livre et je vous en dis plus.
Vous l’avez déjà lu ! N’hésitez pas

Je l’ai lu.

Les articles et entretiens sont tous intéressants. On y parle d’édition, de distribution, de diffusion, de librairie et de la vie du livre.

Je suis d’accord avec les auteurs : le livre est un média dont la vie est longue. Il prend du temps à trouver sa place dans la bibliothèque des lecteurs et dans les bilbiothèques. Certains livres ont besoin de temps pour vivre. Le métier de libraire est donc un métier de stockage, qui ne peut être inféodé à l’impératif de rentabilité de notre société de consommation.

Dommage qu’il n’y ait pas un mot sur la librairie ancienne et d’occasion : celle-ci remplit en effet ce rôle actuellement en mettant à disposition des livres épuisés et en stockant des quantités de livres astronomiques.

Mais nous n’apparaissont nulle part !!!
Où sommes-nous dans les statistiques de lecture ?
Où sommes-nous dans les statistiques de vente ?
Où sommes-nous dans le parcours de formation du secteur de la librairie ? (j’ai 20 demandes par an de personnes qui cherchent du travail dans la librairie et qui aimeraient travailler dans la librairie ancienne, y faire un stage. A chaque fois je réponds non. Nous ne sommes pas libraires. Les instituts de formation des libraires ne reconnaissent pas la librairie ancienne et d’occasion.)

Pourtant, à écouter cette émission de France culture enregistrée durant le salon du livre, le livre a besoin de libraires défendant le fond, défendant l’histoire du livre et de l’édition.
La solution ne serait-elle pas d’arrêter de différencier le métier de libraire de neuf et d’occasion ?
Les marges de l’occasion et de l’ancien permettant de faire vivre des rayons de neuf ???
Demandons donc à Jospeh Gibert comment il fait pour garder son emplacement sur le Boulevard Saint-Michel ? Son avis pourrait être interessant ? Non ? Demandons donc à Chapitre.com comment il compte faire évoluer son positionnement en permettant à ses clients via ses librairies de commander de l’ancien comme du neuf ?