H.P. Lovecraft

Lovecraft auteur Postmoderne ?

En 1989, j’achetais à la boutique des nouvelles éditions Oswald deux volumes des éditions Arkhams, At the Moutain of Madness et Dagon, cette année, poussée par la sortie de Hellboy 2 « Golden Army », la lecture récente des bandes dessinées de Mignola et l’envie de voir Guillermo del Toro l’adapter au cinéma j’ai relu les Montagnes Hallucinées en anglais dans le texte.

C’est le géologue William Dyer qui nous raconte à la première personne cette histoire. Il dirige une expédition vers le pôle sud qui à pour but d’explorer les ressources géologiques d’une chaîne de montagnes gigantesques découverte lors d’une précédente expédition.

Ce qui marque au début de ce petit roman, ce sont les références, il site bien évidemment Shackleton, Amundsen, Scott et Byrd mais aussi Clark Ashton Smith, Edgar Alan Poe qui à sans doute grandement marqué l’auteur avec son Arthum Gordon Pym et Dunsany à qui il a emprunté le titre, de plus il se site lui même : William Dyer fait référence au Necronomicon et autres Manuscrits Pnakotic que Lovecraft invente au fur à mesure de ses écrits sur le mythe.

Au fur et à mesure de la lecture la volonté malsaine de vouloir en savoir plus sur l’indicible horreur cachée derrière ces montagnes nous entraine à tourner les pages. Mais laissons Lovecraft s’exprimer à travers sont héros « Our motivation after that is something I will leave to psychologists. We knew now that some terrible extension of the camp horrors must have crawled into this nighted burial place of the aeons, hence could not doubt any longer the existence of nameless conditions – present or at least recent just ahead. Yet in the end we did let sheer burning curiosity – or anxiety – or autohypnotism – or vague thoughts of responsability towerd Gedney – or what not -drive us on… »

Osons une comparaison Lovecraft – Wes Craven.

Dialogue de Scream

 » – Quel est ton film d’horreur préféré ?

– Arrête, j’en regarde pas.

– Ils te font trop peur ?

– Non, mais c’est toujours pareil.

– Un tueur abruti traquant une nana aux gros seins qui monte à l’étage au lieu de fuir dehors. Consternant. »

Quelques scènes plus tard à l’instar des héros de Lovecraft qui visiterons la cité des grands anciens jusqu’à en sortir en courant et à moitié fou, la jeune fille du film s’enfermera dans sa maison pour échapper au monstre qui veut la découper en morceau…

Bref tout cela pour vous inviter à redécouvrir Lovecraft qui maitrîsait parfaitement certaines ficelles de la narration.

Quelques belles éditions peu communes de Lovecraft sur notre site.