Martine, François et le petit Nicolas… Kafka et Hannah Arendt…

Martine à la mer, Martine en avion,  Martine au parc, Martine au cirque, Martine fait du théâtre, Martine en voyage, Martine à la ferme, Martine à la maison, Martine en Bateau viennent d’atterrir sur nos rayons… Quelques images pour preuve… A la fin il semble que se soit François qui gagne… Quand au Petit Nicolas, fort de son succès, il a disparu de nos rayons.

 

Martine en Bateau, 1961

Martine nous mène en bateau ???

 

Martine au cirque 1956

Martine fait un rêve...

 

Martine au parc, 1967

Mais il semble que se soit François qui va gagner la course !

 

A ceux qui aurait du mal à faire un choix parmi ces trois aventuriers des temps modernes : un petit texte sur Kafka par Hannah Arendt à méditer : on trouve ce texte dans « la philosophie de l’existence et autre essais » Payot 2000 : « Franz Kafka »

Il est toujours délicat de retirer un passage de son contexte, mais l’envie me taraudait depuis un moment de vous faire partager ce morceau de texte. (Je vous invite bien entendu, fortement à lire le petit texte sur Kafka en entier, et le reste du livre évidemment)

Alors pourquoi aujourd’hui. Car en ces moments où nous avons été invité à choisir et où les hommes publiques on fait des choix. Il me semble que ce texte éclaire bien des positionnements.

« La puissance de la machine qui s’empare de K. et qui le tue n’est rien d’autre que l’apparence de la nécessité qui peut se concrétiser grâce à l’admiration des hommes pour la nécessité. La machine se met en marche car la nécessité est considéré comme une chose supérieur et parce que son mécanisme, que seul l’arbitraire vient interrompre est considéré comme le symbole de la nécessité. La marche de la machine est assurée par les mensonges accomplis par la nécessité, si bien que, logiquement, un homme qui ne veut pas se soumettre à cet « ordre du monde »,  à cette machinerie, est considéré comme un criminel à l’encontre de quelque ordre divin. Sa soumission est acquise lorsque la question de la culpabilité et de la non-culpabilité disparaît totalement et qu’à sa place apparait la détermination de jouer dans le jeu de la nécessité le rôle assigné par l’arbitraire. »