Le libraire d’ancien est un dinosaure que la fragilité emeut, ô combien ….

du bleu, du vert, du grisé, du rosé …

Vous n’avez jamais éprouvé d’émotion particulière en tenant entre vos mains un exemplaire broché vieux de 50 ou 80 ans dans un état tellement parfait qu’on le dirait sorti ce matin des presses ?
Non ? Ha bon ça doit être le métier qui veut ça.
Mais si, je vois des mains qui se lèvent timidement dans le fond et des joues qui rosissent de plaisir, vous aussi. Et bien ce plaisir je le savoure livre à livre depuis une semaine au travers d’un lot d’éditions originales des Editions Gallimard, ces ouvrages de la collection « du monde entier » de « la méridienne » de »le manteau d’arlequin » de « la croix du sud« , ces couvertures blanches, bleutées, grises, ou d’un rose tendre, quelquefois si fragiles que les prendre en main suffirait à les froisser. Ces miraculés existent, ils sont sur mon bureau, mais pour en savoir plus à leur sujet, pour les retrouver sur le site internet, il faudra attendre un peu.
Pour l’instant ils sont bien là …encore quelques jours…