Modes et Manières d’aujourd’hui 1919 : André Édouard Marty

Juste après la Première Guerre Mondiale, et après la chemise réalisée la même année par Georges Lepape, Pierre Corrard va confier à André E. Marty et Tristan Bernard le volume publié en 1919. Cette chemise propose une vision à la fois du retour des soldats, et ouvre sur la joie folle, immédiatement postérieure, qui va animer les arts sous toutes leurs formes : les Années Folles

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Cette chemise est tirée, comme la précédente, à 300 exemplaires numérotés, tous sur Japon des Manufactures de Shidzuoka. Aux 12 premiers exemplaires, réimposés et dédicacés, sont joints un original du dessin ayant servi à l’une des 12 planches de la chemise, ainsi qu’une suite en noir. Viennent ensuite 17 exemplaires dédicacés, avec des remarques originales. Enfin, toujours sur papier Japon, 271 exemplaires complètent le tirage.

Les planches de cette cinquième publication sont donc de André-Édouard Marty :

  • Planche 1 : La Démobilisation
  • Planche 2 : Le Matin dans le parc
  • Planche 3 : La Répétition générale
  • Planche 4 : Le Golf
  • Planche 5 : Le Ciné
  • Planche 6 : Le Bal des sauvages
  • Planche 7 : Racing
  • Planche 8 : À l’oasis, la jupe lumineuse
  • Planche 9 : Le samedi à Médrano
  • Planche 10 : La Rythmique
  • Planche 11 : Chez l’antiquaire
  • Planche 12 : Les Ailes dans le vent

André-Édouard Marty (1882-1974) est un illustrateur, affichiste et décorateur français, dont le style est l’exemple parfait de ce que la période Art Déco a de meilleur.  Ayant fait ses armes à l’École des Beaux-Arts de Paris, puis dans l’atelier de Fernand Cormon, à Montmartre, il met son style typique au service de revues diverses, et réalise des publicités, des affiches de théâtre (et même quelques costumes et décors, notamment avec la complicité de Jean Poiret), et illustre de nombreux ouvrages.

Tristan Bernard (1866-1947) est un romancier et auteur dramatique français. Sur l’impulsion de ses parents, il suit des études de droit, et prend ensuite la direction d’une usine d’aluminium… Mais rapidement, il va tout abandonner pour se consacrer à ses deux passions : le vélo et l’écriture. Il commence en 1891 à collaborer avec la Revue Blanche, et enchaîne ensuite sur de petites scènes qui vont avoir un certain succès. Si bien qu’il embrassera ensuite très vite la carrière de dramaturge. Humoriste facétieux, il est notamment connu pour ses petites phrases et ses mots d’esprit.