Cerveaux à vendre, d’André Fernez

Dans les volumes de la collections « Marabout junior », deux héros se partageaient les feux de la rampe. Le premier est l’aventurier le plus connu (aussi, et surtout, grâce à une chanson mythique d’Indochine) : Bob Morane, dont les aventures sont narrées par Henri Vernes. Le deuxième, c’est un héros souvent plus sombre, plus trouble, dont les aventures sont le fruit d’André Fernez : l’agent du contre-espionnage français Nick Jordan.

Et il est bien dommage que ce jeune héros n’ait pas eu le retentissement qu’il méritait, auprès du grand public. Car seul un cercle de connaisseurs voient encore en lui, à travers son statut d’espion froid et méthodique, un personnage réel, plein de complexité et d’humanité. Une seul conseil, alors : devenez l’un de ceux-là : lisez les aventures de ce personnage attachant et efficace… Et pourquoi ne pas commencer par la première d’entre elle, cette affaire des « Cerveaux à vendre »