Les épaves de Charles Baudelaire exemplaire d’Eugenne Le Senne

« Ce recueil est composé de morceaux poétiques, pour la plupart condamnés ou inédits, auxquels M. Charles Baudelaire n’a pas cru devoir faire place dans l’édition définitive des Fleurs du Mal. » Soit vingt trois poèmes, dont les six pièces condamnées en 1857 réimprimées pour la première fois (à l’abri.)

In-12 relié demi toile à coin, à la bradel, 163 pp. y compris le second faux titre. Deuxième édition contemporaine de la première (260 ex. tous numérotés). Celle-ci ne contient que les poésies, il n’y a pas dans cette édition l’avertissement de Poulet-Mallasis ni le frontispice. La notre fut tirée à 500 ex. sur papier velin (Vicaire I, 348). Notre exemplaire est enrichi d’une reproduction du fontispice de Félicien Rops sur papier jaune, par le procédé Gillot, provenant d’une édition de 1874 (voir autour des épaves de Charles Baudelaire » Editions Pandora 1999. Musée provincial Félicien Rops, Namur).

Ex-Libris d’Eugène Le Senne gravé à l’eau-forte par Vanteyne. Charmant, très Baudelairien. Le graveur s’est-il inspiré d’une des « vues de Paris » par Charles Méryon ? En 1924, Eugène Le Senne légua sa bibliothèque riche de 25 ooo volumes et consacrée à l’histoire de la ville de Paris, à la Bibliothèque nationale.

Belle provenance, agréable exemplaire augmenté d’une copie de 1874 du frontispice de Rops.

Pour plus de renseignements sur la bibliographie de Baudelaire et ses démélés avec la justice voir notre vitrine Baudelaire

On consultera les réimpressions des « Fleurs du Mal » et « du Spleen de Paris » aux éditions du « Grand Alque ». Le premier est épuisé

Ouvrage en vente sur notre site abraxas-libris.fr