Sur la route

50 ans, et toujours plein de fougue

Je me souviens de ma première lecture de ce roman, je ne pouvais pas le lâcher, cette écriture brute, directe, sensationelle (dans le sens extraordinaire, mais aussi plein de sensations…), je l’emmenais partout, lisais des bout dans le métro, dans le train, ou au fond de mon fauteuil chez moi, puis il a été un de mes compagnons de chevet, longtemps, réellement, je le lisais et le relisais encore et encore, ouvrant à n’importe quelle page et comme entrainé dans son flux je le finissais sans même m’en rendre compte.
Puis, il y eu la vente reccord du tapuscrit de roman, en 2001. 2,46 millions de dollars (2.86 millions d’euros). Un tapuscrit en une pièce, comme le roman. Fait d’un long rouleau de papier :

« J’ai raconté toute la route écrit-il à un ami, je suis allé vite parce que la route va vite, j’ai écrit tout le truc sur un rouleau de papier de 36 mètres de long, du papier calque, je lai fait passer dans la machine à écrire, et pas de paragraphes…. Je l’ai déroulé sur le plancher et il ressemble à la route« …

C’est un livre important dans ma carrière de lecteur. Et cette année, on fête les 50 ans de sa première publication. Une bonne raison pour moi de le relire (encore). Si vous ne le connaissez pas, plongez-y. Sans oublier l’annonce récente du futur film, prévu en 2009, et qui sera réalisé par Walter Salles.

Lien : Wikipédia – Les couvertures – sur Abraxas-Libris