"… qui es in coelis"

Régis Messac et « conjecture rationnelle »

Régis Messac, romancier et érudit français (né en 1893, il mourra en déportation vers 1943), est un des premiers grands noms de la littérature policière et science-fictive en France. Dès 1935, c’est lui qui est à la tête de la toute première collection de Science-Fiction de langue française, « Les Hypermondes« , chez l’éditeur « La Fenêtre Ouverte » (Versins, 445A-B).
Cette collection ephémère (elle ne comptera que trois volumes, deux romans de Régis Messac et un recueil de David Keller, traduit par … Régis Messac) accueille, en mai 1935, Quinzinzinzili, le chef-d’oeuvre de son auteur.
Citons Pierre Versins :

« Qunzinzinzili » est tout ce qu’ont retenu de la formule « Pater Noster qui es in coelis » des enfants et leur maître d’école qui sont les seuls survivants d’une guerre chimique future. La Peinture de ce microcosme rapidement retourné à l’état sauvage, mais dont on sait qu’il donnera plus tard naissance à une nouvelle civilisation pas meilleure que la nôtre, constitue un des meilleurs et des plus sombres romans qui existent sur les thèmes Fin du monde et Renaissance. (Versins, 585B)

Aussi, c’est toujours une grande joie, et un brin d’émotion pour moi, que de rencontrer sur ma route de libraire un exemplaire de ce roman.

A noter que la maison d’édition L’Arbre vengeur a pour projet de republier ce roman, en octobre 2007.
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