21 Jan 2016
Le Jour des fous, d’Edmund Cooper
Un roman post-apocalyptique au prémisse inhabituel, aujourd’hui, avec « Le Jour de fous », d’Edmund Cooper.
Les « post-apo », ce sont ces textes imaginant la fin de l’Humanité avec un grand H, et la survie de quelques humains au milieu d’un monde redevenu hostile. Comme « Malevil » de Robert Merle, « La Route » de Cormac McCarthy, la trilogie de « L’autoroute sauvage » de Julia Verlanger, le cycle des Alone de Thomas Géha … et bien d’autres textes et bandes-dessinées…
Ce roman-ci commence de manière tout à fait nouvelle : En un beau jour d’été, le soleil s’est mis à briller de manière différente… Le temps de découvrir qu’il émettait des radiations nocives, il était trop tard. L’effet de ses radiations ? Assez étrange : tous les humains exposés étaient poussés au suicide ! Tous ? Non : les fous, les excentriques, les idiots, les illuminés … restaient, eux, tout à fait exempt de cette envie…
Et peu à peu, le monde (ici : l’Angleterre) devient le repère de ces populations humaines aux troubles psychiques plus ou moins importants…
Au sein de ce monde, un homme, qui semble tout à fait lucide, essaie de survivre.
Roman très classique dans son déroulé, « Le Jour des fous », avec son accroche différente, et la réelle capacité d’Edmund Cooper à nous livrer un vrai bon livre, reste un roman très sympathique à lire.
Une lecture divertissante pour ce roman bien fait, et très agréable à lire.
26 Avr 2016
0 Comments
Le Cercle de la Croix, de Iain Pears
Un polar au long court, fascinant dans sa construction comme dans son écriture…
1663. Un gentilhomme d’Oxford est retrouvé mort dans son cabinet de l’Université. Empoissonné. Après enquête, c’est sa servante qui est accusée, jugée, condamnée et executée. L’histoire nous en est raconté par un témoin, Marco da Cola, un médecin vénitien de passage. Un autre témoin intervient : ce n’est pas exactement comme ça que ça s’est passé. Quelques fléchissements de lignes narratives plus loin, une autre vérité… Mais un troisième témoin pourrait lui aussi faire s’écrouler, peu à peu, cette mécanique trop bien huilée… Au delà de la recherche classique d’un roman policier, autour du meurtrier et de ses mobiles, on se plait à se perdre dans la question du témoignage et de sa fiabilité… Où se situe donc la vérité des faits, dans cette profusion de visions ?
Un grand polar, de plus de 900 pages, qui vous emmène dans les méandres d’une enquête passionnate… Simplement : À LIRE !