7 Jan 2016
Martiens, go home !, de Fredric Brown
Un texte génial et drôle et génialement drôle : Martiens, go home ! de Fredric Brown …
L’humour en science-fiction n’est pas toujours la chose la plus réussie qui soit… Deux exceptions : certaines pages du Guide du Routard Galactique de Douglas Adams, et TOUTES l’oeuvre de Fredric Brown !
En quelques mots, l’histoire : Luke Devereaux est un écrivain de science-fiction en pleine crise de la page blanche. Il décide donc s’isoler dans un petit cabanon en plein désert californien, pour se consacrer pleinement à son écriture, sans tous ces éléments perturbateurs de la vie quotidienne. Mais au moment même où une idée (forcément géniale) germe dans sa tête, on frappe à la porte. Il ouvre … et se retrouve nez à nez avec un être petit, humanoïde et vert, qui lui dit « Salut Toto, c’est bien la Terre ici ? » Les martiens ont débarqué !
Ils sont nombreux, ont des pouvoirs incroyables (voir dans le noir, et à travers les objets ou les murs, se téléporter, entendre des chuchotements à plusieurs kilomètres à la ronde…) mais le plus grave, c’est qu’ils disent toujours la vérité ! Et ça, l’Humanité est-elle prête à le subir ?
L’un des plus grands éclats de rire de ma vie de lecteur (Ah ! La scène de Roméo et Juliette !…).
Comme on dit : À LIRE AU PLUS VITE !
12 Juil 2016
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La Nuit du Jabberwock, de Fredric Brown
Voici (re)venir un des Dieux de mon Panthéon : FRÉDRIC BROWN !
Frédric Brown était correcteur pour les pulps, ces petits magazines édités chaque mois sur papier de mauvaise qualité (d’où le nom de pulp, faisant référence au papier utilisé), et consacré aux littératures de genre (policier, science-fiction, etc.). Et c’est là, en se frottant au plus proche des textes et de leur facture, qu’il a pris le virus : il s’est mis à écrire.
Des romans policiers, beaucoup. Simplement deux romans de science-fiction (dont l’incroyable Martiens Go Home !, dont j’ai déjà parlé ici). Mais surtout des nouvelles, dans tous les genres, de toutes tailles (il maîtrise incroyablement les très (voire très très) courtes nouvelles, comme dans Fantômes et farfafouilles !)
L’une de ses très grandes réussites (je réalise que cette entame de phrase, je peux l’employer pour toutes ses oeuvres…), c’est un roman policier étrange et fascinant : La Nuit du Jabberwock. Doc Stoeger, directeur du journal local et grand amateur de whisky et de littérature (il voue un culte à Lewis Carroll) vient de boucler son édition. Il va, comme à son habitude, au bistrot de l’autre côté de la rue. En passant la porte, c’est comme s’il traversait le miroir… Il se retrouve dans le monde de son idole, avec des gangsters qui croisent des borogoves… Il tente d’éviter, comme il peut, les tueurs et les cadavres, mais surtout le Jabberwock, qui s’est lancé à ses trousses. En une seule nuit, tout se précipite. Est-ce que tout a basculé pour lui ? Est-il fou ou est-il réellement passé de l’autre côté du miroir ? Sinon : quoi d’autre ?
D’ailleurs, toi, le lecteur : est-ce que tu lis un roman policier ou un roman fantastique ?…
En tout cas, ce qui est certain, c’est que c’est un sacré bon roman ! À lire, sans hésitation !