Mon coeur pris par la tombe, d’Ivan A. Bounine

J’aime la poésie. Et il y a une collection qui m’aide à m’ouvrir de nouvelle friches poétiques : Orphée (des éditions La Différence). Grâce à cette collection, je découvre des poètes que je ne connaissais pas encore (comme C. K. Williams), ou les flancs poétiques d’auteurs lus par ailleurs (« Les Cavaliers noirs » de Stephen Crane, le recueil de J. M. Synge « Sachant toute solitude »…). Parfois aussi, c’est une redécouverte, sous une nouvelle traduction, de textes que j’aime (je vous avais parlé des Élégies de Duino il y a peu, mais je pense aussi aux haïkus de Buson…)
Et c’est grâce à cette collection que j’ai découvert la poésie d’Ivan A. Bounine. Ici dans un florilège intitulé « Mon coeur pris par la tombe ».
Bien entendu, on connait cet auteur comme l’un des très grands écrivains en prose russes du XXe siècle, et qui obtint le Prix Nobel de Littérature en 1933.
Mais on connait peu les magnifiques poèmes, lyriques et évocateurs qui sont nés de sa plume… Vladimir Nabokov tenait la poésie de Bounine pour l’une des plus merveilleuse (il le dit merveilleusement dans un texte mis en avant-propos de cette édition).
Une belle découverte.

978-2-7291-0880-9_1