Délius une chanson d’été, de David Calvo

En octobre 1997, lorsque j’ai ouvert ce livre, j’ai été absorbé par un univers qui m’a hanté tout le long de la lecture… et qui me hante encore aujourd’hui. Un univers à la fois violent et féérique, drôle et grave, sanglant et chantant…

Un tueur en série sévit dans le Londres de cette fin de XIXe siècle. Il éventre ses victimes, et y place un ensemble de fleurs aromatiques inconnues… Les enquêteurs, dépassés, ont bien cherché Sherlock Holmes, le fameux grand détective, mais Conan Doyle, contacté pour l’occasion, les a vite dissuadé : Sherlock Holmes n’existe pas ! Ce n’est qu’un héros de plume et de papier, issu de son imagination. Mince… De ce fait, les enquêteurs se tournent alors vers Bertrand Lancejambe, un botaniste étrange, et B. Fenby, son ami, et accessoirement elficologue amateur… Les investigations peuvent commencer. Les premières notes annonçant la danse du Petit Peuple se font entendre. Mais attention : on n’entre dans leur ronde qu’à nos risques et périls…

David Calvo est une voix importante dans le monde de l’Imaginaire francophone. Portant en lui une poésie brute (parfois prutale), c’est un auteur qui n’a signé, à mon avis, que des textes réellement uniques et totalement marquants. Ce roman-ci, son tout premier, porte déjà la marque de fabrique de tous les autres : une force suggestive qui vous embarque.