no celestial sea no god in his barque of being just life just hanging on for dear life

Ou la poésie de Charles Kenneth Williams


J’ai découvert il y a peu un poète américain, contemporain, qui écrit depuis une trentaine d’année. Charles Kenneth Williams, puisque c’est son nom, propose une poésie à la longue musicalité, prosodique, faite de moments de tous les jours et d’une syntaxe simple, sans jamais être simpliste. Comme Walt Whitman à son époque (de qui il se réclame, à peine, mais auquel il est souvent comparé), l’intéressent la vie, ses actes simples, les êtres humains.
Un réel plaisir poétique.

La site Poetry Foundation, et son fameux podcast, propose de temps en temps des lectures de ses oeuvres. Par exemple, ici, dans le podcast du 24 avril 2006, la belle lecture du poème « On The Metro« .

Est disponible en français :

  • Chair et sang (Flesh and Blood), très beau recueil, publié dans la collection « Orphée » de La Différence en 1997, dans une magnifique traduction de Claire Malroux.
  • Anthologie personnelle, un choix de poèmes s’étalant sur les 30 années d’écriture de C. K. Williams. Publié par Actes Sud, en 2001.
  • Dissentiments : Ma mère, mon père, moi-même (Misgivings: My Mother, My Father, Myself), un beau texte autobiographique, « un hommage magnifique et tourmenté, qui fait peu à peu émerger un portrait tout en nuances des accords et des désaccords entre trois protagonistes dont les frictions restent indissociables de leur affection mutuelle. » (Le Magazine Littéraire). Ici aussi chez Actes Sud en 2006