1 Sep 2013
Les recueils de planches du début XIX°, l’art en feuilles volantes.
Entre 1880 et 1920 environ il était à la mode d’imprimer des recueils de planches sous chemise. Souvent fermées par des lacets ces impressions de grande qualité renfermaient souvent des collections privées, exposées dans des musées ou à l’occasion d’expositions temporaires. Elles couvrent de nombreux domaines. Citons quelques exemples : la collection Guérinet, les Batiks de Madame Pangon, les estampes japonaises réunies par messieurs Vignier Lebel et Inada, les intérieurs modernes d’André Fréchet ou les nouvelles boutiques de René Chavance. Vous pouvez explorer notre stock en suivant ce lien. En image une planche de Toyokuni Hiroshigé dans notre série sur les estampes japonaises, imprimée en 1914 par les Ateliers photo-mécaniques D.-A. Longuet. Pour venir voir ces livres et ces magnifiques planches n’hésitez pas à pousser notre porte. Nous sommes ouvert 7 jour sur 7 à notre adresse à Bécherel : 7 rue du faubourg Bertault. (35190)
16 Oct 2020
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Kornog-Occident. Revue illustrée des arts bretons. Dastumadenn skeudennek arzou breiz.
Chers amis bretons – de cœur ou d’adoption, nous souhaitons partager avec vous une trouvaille assez rare. Nous avions évoqué à travers ce blog, il y a quelques temps maintenant, le mouvement « Ar Seiz Breur« . Parmi les nombreuses réalisations de ce collectif, une revue bilingue français-breton nommée : Kornog – Occident. Revue illustrée des arts bretons. Dastumadenn skeudennek arzou kreiz. Notre série est exceptionnellement complète et en bon état, à feuilleter sans modération dans notre album !
Parus entre 1928 et 1930
Les Sept Frères
Le mouvement « Ar Seiz Breur » est né en 1923 suite à la rencontre de plusieurs artistes breton.ne.s partant d’un même constat : l’essoufflement du mouvement artistique breton. Ce dernier est alors figé depuis plusieurs siècles dans un art traditionnel éculé et se cantonne au pittoresque depuis l’arrivée du tourisme parisien en province. Ces différents artistes issus de tous les horizons possibles (arts plastiques, architecture, arts graphiques, arts décoratifs…), souhaitent alors insuffler un renouveau dans cet art issu de la riche tradition celtique.
Les figures de proue sont Jeanne Malivel, René-Yves et Suzanne Creston, Jakes Riou, Youenn Drezen, etc., mais en tout ce sont près de 60 artistes et intellectuels de tous bords qui gravitent pendant une vingtaine d’années autour des Seiz Breur. Pour l’anecdote, ce nom symbolique serait une référence à un conte gallo invoquant la protection des 7 saints fondateurs de la Bretagne.
Une Revue Éphémère
En 1928, les membres du Seiz Breur décident d’utiliser un nouveau médium pour propager leurs idéaux et réalisations : la revue Kornog. Plutôt que de paraphraser les intentions des fondateurs de la revue voici un extrait de leur profession de foi:
La revue paraît pendant 2 ans puis s’éteint. Un autre périodique prendra la relève: Keltia.
Pour relire ou en savoir plus sur le mouvement Seiz Breur, retrouvez notre article en cliquant ICI !
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