4 Mar 2011
Relire Céline…
Hier soir, à la grande librairie sur France 5 les différents invités : Fréderic Vitoux, Philippe Sollers, François Gibault, Fabrice Luchini ont beaucoup cité Céline, disant avec passion la prose poétique et pleine de verve d’un de nos plus grands auteurs du XX° siècle. Pour profiter de la parole de Céline on ira ICI sur le site de l’INA ou on fera l’acquisition de l’excellent DVD (ICI) : « Céline vivant » aux éditions de Montparnasse où l’on trouve de longs entretiens dont celui avec Louis Pauwels.
Cette émission a mis en lumière de façon rapide et sans polémique le génie de Céline, c’est le travail des libraires, et cette « Grande Librairie » l’a bien fait. Aux amateurs qui chercheraient à s’orienter dans la bibliographie de l’auteur du « Voyage » avant d’acheter une édition ou une autre nous conseillons le site suivant : http://www.biblioceline.fr/home.html.
L’émission repasse dimanche matin à 8H55. Alors vous qui avez peur de Céline, ou qui ne l’avez jamais lu ne la ratez pas. Après cette émission vous courrez chez votre libraire.
7 Juil 2011
1 Comment
Faut-il réimprimer Simenon ?
La première enquête de Maigret (1918) chez G.P. 1964
Le Monde et Pierre Assouline viennent de rééditer une partie des oeuvres de Simenon. C’est effectivement un bon choix. Un grand auteur, populaire mais suffisamment écrivain pour plaire aux amateurs de littérature « Blanche ». Enfin « Noire » ou « Grise fonçée » pour Simenon serait plus juste. Monsieur Assouline qui tient un blog très interessant a réorganisé l’oeuvre et la présente. Il a entre autre publié une bonne biographie de l’auteur chez Julliard. « Chaque ouvrage est enrichi de textes passionnants, dans lesquels Simenon lui-même éclaire son œuvre et son existence. » Voilà de bonnes raisons de réimprimer.
Je repose la question : Faut-il ENCORE réimprimer Simenon ? J’y ajoute ENCORE, car nos rayons et nos réserves regorgent de collections dédiées à cet auteur : les éditions originales ou anciennes chez Fayard, aux Presse de la cité (et d’autres éditeurs pour les titres sous pseudos), les intégrales chez Rencontres, aux Presses de la Cité réimprimée par France Loisirs et Omnibus ; les format poches : Presses de la Cité, Livre de Poche, Pocket, Folio…
Tout cela fait au total dans notre petite librairie de province plus de 400 volumes.
Les éditeurs ont-ils la mémoire courte. Quid de l’histoire de l’édition ? Est-ce que pour eux un livre lu est jeté ?
Il me semble que le marché de l’occasion devrait suffire à alimenter les nouveaux et les anciens lecteurs de Simenon. Je dois sans-doute me tromper.