31 Oct 2014
La poésie et le surréalisme s’invitent dans nos vitrines
Découvrez notre nouvelle exposition sur le surréalisme. D’André Breton à René Char, en passant par Paul Eluard, vous pourrez découvrir quelques beaux exemplaires de la bibliothèque de Jean-Daniel Maublanc. Avec notamment un des livres que ces trois auteurs ont écrit ensemble : « Ralentir Travaux », un recueil de brefs poèmes et de préfaces, imprimé aux Editions Surréalistes en 1930. Notre exemplaire est, qui plus est, enrichi d’une dédicace de René Char : « à Jean-Daniel Maublanc, pour tuer les pierres à coups d’oiseaux, son ami, René Char ». Vous trouverez également plusieurs livres consacrés à ce mouvement culturel, littéraire et artistique de la première moitié du XXème siècle.
Parmi ces pièces remarquables , deux exemples :
– André Breton « Qu’est-ce que le surréalisme », édité par René Henriquez en 1934 et tiré à mille exemplaires. L’édition originale que nous possédons présente un envoi autographe signé de l’auteur.
– un livre très rare de Jean Crotti, « courants d’air sur le chemin de ma vie (1916-1921) », tiré à seulement 60 exemplaires en 1941 et dédicacé à Jean-Daniel Maublanc.
Une vitrine est consacrée à l’auteur Georges Perros, décédé en 1978. On peut y trouver une lettre manuscrite de l’auteur, écrite peu avant sa mort ainsi que ses oeuvres les plus célèbres comme « Echancrures », édité chez Calligrammes et ses correspondances avec ses amis (« Lettres à Lorand Gaspsar »).
Un hommage est aussi fait à l’éditeur Jean-Jacques Pauvert, décédé en septembre 2014. La vitrine met également à l’honneur l’un de ses auteurs phare Georges Bataille, notamment avec son dernier livre édité « Les larmes D’Eros ».
Deux vitrines sont également dédiées à Boris Vian et Eugène Guillevic, composées de leurs livres, ainsi que des ouvrages qui abordent leurs vies et leurs oeuvres (« les choses parlées », une succession d’entretiens avec Guillevic ou encore « Boris Vian de A à Z ».)
N’hésitez pas à venir observer et commenter ces vitrines.
22 Déc 2015
0 Comments
Arbres d’hiver, précédé de La Traversée, de Sylvia Plath
Le poche du jour : la traduction de deux recueils de Sylvia Plath, chez Gallimard. Recueils-charnières, ils furent réorganisés par son mari et sa soeur quelques temps après le suicide de cette grande poétesse, à partir des centaines de poèmes restés inédits. « La Traversée » et « Arbres d’hiver » sont comme deux parenthèses qui englobent toute une vie poétique, organisent une mythologie, dans lesquels les démons, qui l’ont hanté toute sa vie, semblent plus familiers, tout en gardant leur force de nuisance et leur charge d’inquiétude. Une lecture indispensable !