Pour faire suite à Bourlinguer : voici un « Hussard sur le toit » sortant de la même bibliothèque. Cette fois-ci l’habit est rouge. Ici la 22° édition imprimée en 1951 l’année de l’originale. Couverture conservée. Cette toile a sans doute été réalisé par le même relieur décorateur que celle décrite ICI. Une jolie trouvaille. Un bel hommage à Jean Giono…
Encore un post en image pour une trouvaille de la journée… L’édition reliée est celle de chez Denoël, couverture bleue conservée, deuxième tirage 1948. Reliure d’amateur que nous avons d’abord cru être une reliure d’éditeur, du type : « Club du Meilleur Livre » ou club des libraires de France… C’est un magnifique et rare travail de décor sur toile que nous vous présentons aujourd’hui. Un bel hommage à Cendrars. Pour acquérir cet ouvrage c’est ICI.
J’ai trouvé dans un petit livre portant le titre : « Service Secret : à l’écoute devant Verdun » un joli envoi faisant écho à l’actualité. Je ne résiste pas à l’envie de vous le faire lire. J’en recopie ci dessous l’essentiel : « En ce temps où les écoutes sont l’objet d’une si grande vogue, (voyez Watergate, Canard Enchainé, Ambassades et Tutti quanti) je pense que vous trouverez quelque intérêt à la lecture de cet ouvrage. Il relate très fidèlement l’existence qui, avec mes camarades, fut mienne pendant quatre années, il y a de cela une douzaine de lustres. Mais, nos écoutes à nous étaient au service d’une cause sacrée, la défense de la patrie.
Je tiens à vous faire partager deux lectures de cette semaine : « Le journal d’Hiroshima » de Michihiko Hachiya, préface de Benoist Méchin (Albin Michel, 1956) et « Avoir détruit Hiroshima » correspondance de Claude Eatherly avec Gûnther Anders. Préface de Bertrand Russell et de Robert Jungk (Robert Laffont 1962).
Le premier a toutes les qualités du grand reportage : entre « le Peuple de l’Abîme » de Jack London et les revues XXI dont nous parlons souvent ICI, nous pouvons placer ces deux livres, qui ont toute la qualité du grand reportage. Dans le premier l’adage « la réalité dépasse la fiction » trouve sa démonstration. On y découvre l’horreur de l’après explosion, mais aussi la dignité du peuple japonais, son attachement à l’empereur et à son histoire. Certains passages, très durs, ne sont pas sans rappeler « La Route » de Comac MacCarty ou les livres de Ballard tel que « Sécheresse » ou « le vent de nul part ». Mais l’auteur sait aussi prendre de la distance et certaines de ses petites histoires ne sont pas du tout dénuées de poésie.
Dans le second nous découvrons la correspondance de Claude Eatherly qui était pilote de l’avion de reconnaissance qui devança « Enola Gay » au dessus d’Hiroshima, avec Günther Anders disciple de Husserl et d’Heidegger. Il y est beaucoup question de responsabilité et de culpabilité. On notera surtout la préface de Robert Jungk dont nous citons ici un large passage tant il colle à l’actualité : « Nous devrions tous ressentir sa douleur (celle d’Eatherly qui se rend compte de sa culpabilité, qui n’a pas recours au refoulement mais qui pousse un cris d’alarme ou d’autres se taisent, dans une attitude de résignation.) et la proclamer (S’indigner !!!), nous devrions lutter avec toutes les forces de notre conscience et de notre raison contre l’apparition dans le monde de l’inhumain et de l’antihumain.
Mais nous restons muets, nous gardons notre sang-froid, nous jouons les « blasés ».
Notre paix pourtant n’est qu’apparence. En réalité, nous sommes tout aussi incapables de supporter l’épreuve psychologique des « armes » nouvelles. Sous leur impact, les bases de notre existence morale et politique s’effondrent. L’écart entre ce que nous voulons défendre et les moyens mis en oeuvre s’agrandit de jour en jour…. Plus loin : les armes atomiques vident la démocratie de son sens en déléguant à une petite minorité le pouvoir des décisions suprèmes, elles mènent à la déshumanisation des hommes chargées de la défense des pays, puisque ceux-ci doivent toujours être prêts à jouer leur va-tout. Elle désintègrent dans les pays qui en disposent la foi profonde des citoyens dans leur vocation humaine et morale. »
Sans commentaire…
En prime le cauchemar nucléaire vu par le grand Akira Kurosawa’s en 1990. Extrait de Dreams : le mont Fuji en Rouge. On s’interessera également à la vision de Katshiro Otomo dans Akira…
Nos murs sont actuellement décorés par de jolies « estampes » japonaises (reproduites au japon au début du début du XIX) tandis que dans une de notre vitrine trône un exemplaire magnifique des promenades japonaises d’Emile Guimet. Deux raisons de se laisser aller à quelques rêveries orientales. Pour commencer cette ballade on consultera le magnifique travail de la BNF sur le Ukiyo-e. Et pour aller à l’essentiel la très bonne page sur Wikipédia. Pour finir nous vous offrons un passage filmé de la littérature japonaise. En 1985 sortait « Mishima » de Paul Schrader. Ce film illustré par la musique envoutante de Philip Glass m’a laissé un souvenir marquant. En voici un des plus beaux passage : Kinkakuji : le pavillon d’or.
Les revues Spirou et Tintin viennent de remplir nos rayons (doit-on les présenter ?). Ce ne sont pas moins de 31 volumes en reliures d’éditeur qui viennent de rentrer sur nos étagères. Les collectionneurs y retrouveront :
Pour Spirou : les numéros, 91, 92, 94, 95, 97, 99, 100, 101, 102, 111, 112, 114, 117, 120 , 129, 130, 150. (de 1963 à 1978, complet des mini récits et maxi-récits)
Pour Tintin : les numéros 53, 54, 55, 57, 58, 59, 62 (dos jaune notre photo), 63, 65, 67, 79, 82, 85, 87. (Année 1960 à 1970 environ)
Si vous aviez à votre disposition une machine à remonter le temps, quel livre ramèneriez vous après une visite chez un libraire de neuf l’époque ?
C’est une question amusante que nous nous posons de temps en temps. Parfois la machine se présente à nous sous forme de cartons intouchés dans un grenier. Ce fut le cas la semaine dernière. Nous avons ramené de notre voyage dans le temps un lot exceptionnel, par son état, d’éditions originales de Fleuve Noir espionnage. Les 162 premiers numéros (sans le bandeau rouge) tous illustré par Gourdon sauf les numéros 3/6/7/28/29/31/32/54/55/108/111/141, 160 et 161, et quelques uns avec le bandeau. Les exemplaires sont donc pour une très grande partie non massicotés (sauf quelques numéros de la tête de série.)
La biodiversité a toujours eu ses défenseurs et ses observateurs. De Dezallier d’Argenville (dont nous présentons ici la magnifique 3° édition) à Bernard Heuvelmans il y a 200 ans (1757 pour l’édition de la Conchyliologie, 1955 pour l’édition de sur la piste des bêtes ignorées – Tome 1. Indo-Malaisie – Océanie – Tome 2 : Amérique – Sibérie – Afrique). Pendant cette longue période l’édition à vu passer les Buffon et autres Lacépède. Depuis de nouveaux encyclopédistes se sont emparés de ce travail de titan. Nous en parlions ICI. Aujourd’hui je souhaite attirer votre attention sur une collection courante dans laquelle on été publié les textes de Jacques Delamain sur les oiseaux : Les livres de nature chez Stock. C’est une édition dont les textes sont toujours écrits à la manière de nos grands auteurs naturalistes de Maurice Genevoix à Paul Géroudet. N’hésitez pas à nous les demander en librairie. Ce sont des petits livres dont vous deviendrez vite friand.
La Conchyliologie, ou Histoire naturelle des coquilles de mer, d’eau douce, terrestres et fossiles, avec un traité de la zoomorphose, ou représentation des animaux qui les habitent : Troisième édition augmentée (la plus rare) de ce texte devenu un classique depuis sa parution en 1742. Sa Conchyliologie a pour but de faciliter la détermination des coquillages, qu’ils soient marins, fluviaux ou terrestres, fossiles ou actuels. D’Argenville entame une troisième édition de cet ouvrage réédité en 1757 et souvent critiqué, mais sa mort la laisse inachevée. C’est le graveur et éditeur Jacques de Favanne (1716-1770) et le fils de celui-ci Jacques Guillaume de Favanne qui la fait paraître en 1780. Cet ouvrage, très populaire auprès des collectionneurs, est utilisé par Carl von Linné pour l’organisation de sa propre collection. Il y utilise en outre, dès 1742, une nomenclature binominale qui préfigure celle de Linné.
La coupe de l’America a donné naissance aux voiliers les plus fabuleux de l’ histoire du yachting, et parmi ceux-ci une catégorie y tient une place à part: la Classe J. Cette légende mérite un ouvrage de référence hors du commun.
Un format à l’italienne de 44cm x 33cm et pesant 7,5 Kilos 448 pages, 58 Plans de formes et de voilures, nombreuses photos inédites, bilingue Français/Anglais, Ecrit par François Chevalier et Jacques Taglang, contributions de Olin J.Stephens Jr, Elizabeth Meyer, Llewellyn Howland et John Lammert van Buren.
Avec une édition limitée à 3000 copies, »J Class » est sans aucun doute une pièce de collection. Détails inédits du 1er ‘J’ Katoura, plans de Velsheda, le projet de John Alden de 1930, l’étude de Frank C.Paine de 1935 découverte en 2002, une vue 3D du projet de Tore Holm ‘Svea’ avec une simulation versus Ranger
Avec les compliments de Yachting Heritage ‘J Class’ livré dans son coffret bibliothèque comprend une pochette d’ aquarelles spécialement commissionnées et des photos monochromes. Les gravures représentent la Classe J dans les années 30 en Angleterre, en Ecosse et en Amérique. Gravures grand format 430mm X 303mm. 4 tirages noir et blanc et 4 reproductions d’ aquarelles de Colin M Baxter. Une vue 3D couleur d’ Endeavour.
L’ouvrage est disponible à la vente sur notre site : ICI.
A definitive history of the J: historical analysis of the rules, their evolution in the America´s Cup and unpublished documents and accounts are being made public for the first time ».Yachting World
« A new book details the glorious history of the J Class in the America´s Cup ». Louis Vuitton
With extra features for the deluxe editions, you can see the sort of quality standards involved ». www.marinemodelmagazine.com
The definitive book, The J Class is the ultimate collectors piece Asia Pacific Boating
This is a truly monumental and fascinating work, sumptuously produced and unlikely to be surpassed www.classicboat.co.uk
« Un voyage au pays de la démesure, remarquablement illustré par des documents d´époque. Sublime! ». Bateaux
Page après page ils débusquent les esquisses préalables, les échappées incontrôlées, les inventions géniales. Plus qu’un livre… un monument! L´Equipe
« La Biblia dei J Class: Jacques Taglang e Francois Chevalier si apprestano a publicare J Class una monumentalé opera dedicata a questa class ». Yacht Digest
Publication de documents et de témoignages inédits, le tout complété par une iconographie exceptionnelle ». Voiles et Voiliers
« Si intitola J Class ed é una vera e propria chicca per tutti gli amanti de questa mitica classe che conta solo dicci esemplari ». Yacht Capital
Kjempebok om kjempebater…men du far vite mer om du gar inn pa Seilas
« Le livre de référence sur les voiliers de la classe J! ». MRB
« De America´s Cup heft de meest fantastishe zeilschepen voortgebracht, waaronder de bijzondere J Class ». Yacht Vision
« Das ultimate buch uber die J Klass wurde schon vor 15 jahren in angriff genommmen. Jetzt ist es tatsachlich fertiggestellt ». Boote Exclusiv
Class J …aprés des recherches approfondies dans des archives et les collections privees, une description détaillée de la « Class J » Bibliophile
9 Sep 2011
0 CommentsUn Habit de toile rouge pour « le hussard », difficile de passer inaperçu même sans les bottes.
Pour faire suite à Bourlinguer : voici un « Hussard sur le toit » sortant de la même bibliothèque. Cette fois-ci l’habit est rouge. Ici la 22° édition imprimée en 1951 l’année de l’originale. Couverture conservée. Cette toile a sans doute été réalisé par le même relieur décorateur que celle décrite ICI. Une jolie trouvaille. Un bel hommage à Jean Giono…